Trip E-MTB : Du Queyras au Val Pellice

L' e-bike est il adapté à la montagne?

Col de Sellière

 C’est une première pour moi et Caro , nous allons partir en montagne pendant deux jours avec étape en refuge entre la France et l’Italie avec nos VTTAE. Cela va t il nous pénaliser ou au contraire allons nous prendre du plaisir ? Contrairement aux idées reçu le VTT électrique, n’est pas pour les fainéant , ni pour des personnes qui ont une petite forme physique.

Le repérage du tour c’est fait via OSM et quelques topos, mais sans savoir si tout va passer sur le vélo ! La gestion de la batterie va être de mise.

Nous laissons la voiture à l’echalp et  remontons la vallée du Haut Guil par une piste 4*4 sans difficulté. Ne sachant pas ce qui nous attend, nous rejoignons le belvèdère du Viso en mode ECO (moteur Bosch). Nous devinons l’emblématique Mont Viso, à travers les nuages … Une fois n’est pas coutume la nebia sera de la partie.

Du belvédère du Viso nous empruntons le sentier qui va en direction du refuge du Viso. En mode « Tour » nous passons avec aisance quelques parties raides et techniques. Quel plaisir de na pas pousser le vélo…  Nous laissons le refuge du Viso sur notre droite et poursuivons le sentier vers le col de Sellière. Nous avons déjà parcourus 300 D+ et à partir de la c’est l’inconnue … en espérant que le sentier soit roulant le plus possible car il nous reste encore 400 de D+. Le sentier se creuse de plus en plus et nous oblige de temps à temps à sortir de la trace pour continuer à pédaler. Deux cent mètres sous le col nous sommes contraint à pousser le vélo. De nombreuses marches nous empêchent de continuer à la pédale. Le mode « Walk » nous aide bien car le sentier est  raide et après 1/2 heure de poussage, nous sortons au col à 2900 m sans trop en avoir bavé. Superbe ambiance de montagne avec une vue imprenable sur la montagne du Viso et la nebia qui viens nous chatouiller.

Coté italien la descente s’annonce très raide au début. Je me lance et après une vingtaine de mètres je suis contraint à descendre du vélo pour passer un éboulis. Le temps d’une éclaircis nous apercevons la suite du sentier qui paraît roulant !

Caro me rejoins et nous filons … Malgré le dévers et la pente soutenue le grip est bon et prenons plaisir à laisser déraper le vélo. Une fois  la partie alpine passée, le chemin se creuse dans les alpages et devient pas très roulant jusqu’au jolie lac blottit entre les dalles de granit.

Nous remontons vers le refuge qui surplombe le lac, puis le sentier se faufile dans les rhododendrons  … c’est rapide, joueurs avec des trajectoires partout , on lache enfin les freins et le poids du vélo est un avantage dans cette partie cassante et rapide.

Dernière partie , on garde le sentier sur la droite, un vrai plaisir de pilotage pour le final jusqu’à retrouvé une piste traversant des vieux villages en pierre typique du Piémont qui nous mène au refuge Willy Jervis!

Super accueil au refuge tenue par une équipe jeune et dynamique. Bière de fin de journée sur la terrasse du refuge avec vue sur la vallée. Après un repas copieux , anti pasta , pasta secundo plato et digo, il est temps d’aller se reposer.

Au petit matin après un super petit déjeuner, il est temps de s’équiper et de filer vers les hauteurs. Nous avons repérer un sentier qui descends dans la vallée de Bobbio pelicce non loin de la ville du même nom. Sur la carte le chemin paraît superbe!

Une heure de montée par piste au milieu des vaches italienne et nous voila au départ de la descente. A notre grande surprise le chemin a était ré ouvert il ya peu et mis à part les vaches qui l’emprunte nous sommes surement les premiers à emprunter ce vieux sentiers de muletier. Le fait qu’il soit orienté nord et l’humidité de la nebia fait que l’on roule sur des oeufs , c’est très glissants et nous descendons avec prudence la première partie . Heureusement la pente est douce et les épingles s’enchaînent bien. Plus nous descendons et plus le sentier devient sec et plaisant à rouler. Entre épine de mélèze et herbe fraichement coupé nous avons du mal à distingué les pierres, mais qu’importe nous roulons sur un tapis. Plus bas nous entrons dans une zone de feuillus ,une foret de hêtre centenaire ou nous jubilons à chaque appuis tellement le grip et le terrain est bon. Au fur et à mesures de la descente et de la perte d’altitude nous avons  bien sentie  la différence de sol et de végétations. Arrivée dans la vallée, nous remontons vers le dernier village de celle ci pour retourner au refuge par une piste 4*4 qui longe le torrent de Pellice. On s’arrête récupérer quelques affaires au refuge et direction le col de LAcroix pour rentre en France.

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